2013-2014

Dans un monde en crise, voir juger agir… toujours et encore !

20h30 – Salle Léon XIII
PROBLEMES ECONOMIQUES, POLITIQUES ET SOCIAUX
Dans le cadre de la Journée mondiale contre la misère
La contribution des religions : Quelle est la parole et l’action des religions dans la lutte contre la misère ?
Jeudi 17 octobre

Mgr J.-P. GRALLET/ M. le rabbin Cl. SPINGARN / M. le Pasteur R. FISCHER / M. Mohamed LATAHY
Organisée par le Groupe de travail “Extrême pauvreté” de la Conférence des OING du Conseil de l’Europe et le Groupe Interactif de Strasbourg, avec Caritas et les Semaines sociales de France

Les Droits de l’Homme sont un phare pour l’humanité. Reconnus comme des droits universels, ils doivent bénéficier à tous les êtres humains sans exclusion aucune. Aussi, lutter contre la pauvreté vise un droit à part entière. Entendre et faire entendre le vécu et la parole des oubliés de la société, qui survivent dans un quotidien de plus en plus précaire, pour qu’ils aient accès à leurs droits, est un défi à relever par tous et en particulier par les institutions religieuses. Quelle est la parole et l’action des religions et de leurs organismes dans la lutte contre la misère? Quelles propriétés, quels chemins pour le futur?
Une analyse de la soumission au discours scientifique, technique et marchand
Jeudi 21 novembre

M. Dominique ROTH
Psychanalyste, Strasbourg

La généalogie du progrès, mis en lumière par D. Roth, part de l’idée que le néolibéralisme plonge ses racines dans une constante anthropologique. Cette constante est apparue avec Pythagore pour qui  tout est arrangé d’après les nombres avant que Descartes ne libère la rationalité scientifique du sujet de la connaissance. C’est ce phénomène qui exige notre soumission à un mode d’élaboration auquelle la science ne saurait se soustraire, appelé “servitude formelle” assujettie à aucun autre dessein que ce qui la cause: la servitude formelle exige notre soumission à la forme qui l’institue. Il considère que nous sommes arrivés à un moment de l’histoire où le monde s‘éprouve sous un voile qu’il importe de lever pour faire apparaître à quel point l’humain est assujetti au discours scientifique, technique et marchand et à l’emploi de signifiants un peu trop trop faciles -comme par exemple le mot “croissance”- quand l’utopie d’un progrès sans fin cherche par tous les moyens à nier le monde réel où intervient la question de la  limite…
Le pari de la fraternité
Mercredi 11 décembre

Institut Le Bel Amphi 3 (4, r Blaise Pascal)

avec l’Institut de droit canonique de la Faculté de théologique catholique, les Amis de La Vie, le CCFD et les éditions de L’Atelier

M. Guy AURENCHE, Président du Comité contre la faim et pour le développement – Terre solidaire

Les chrétiens sont-ils les béni-oui-oui d’une charité misérabiliste qui se contenterait de colmater les brèches d’une société égoïste par ailleurs sans foi ni loi ? En expliquant le pari de la fraternité qui est au cœur de leur action, deux acteurs de premier plan de la solidarité en France et dans le monde démontrent au contraire l’envergure d’un engagement dans deux associations chrétiennes où les chrétiens sont attentifs avec d’autres de manière efficace et organisée aux plus vulnérables.
Au nom de la dignité de l’être humain

Jeudi 23 janvier

Pr. Marie-Jo THIEL,
UDS, European Group on Ethics in Science and New Technology, Strasbourg

A l’heure où se rediscutent les fondements d’une éthique humaine confrontée à de nouvelles technologies dans les domaines de la biologie et de la médecine, il devient urgent d’écouter la voix d’une sagesse fidèle au principe de dignité dans ses différentes approches. Autrement dit, qu’est-ce qu’une vie digne ?
L’économie de la communication en Europe : du vent ou du vrai ?
Lundi 17 mars

M. Rémy PFLIMLIN

Président de France Télévision, Paris

 

La communication a envahi notre culture collective devenant, en quelque sorte, notre pain quotidien. Les médias se sont diversifiés et étendent désormais leur toile sur des ensembles de plus en plus vastes et complexes. A la veille des prochaines élections européennes, quels sont les enjeux vitaux d’un communication crédible en Europe ? Une communication qui dresserait quelques digues contre le défaitisme européen qui menace ?
CULTURES ET RELIGIONS

 
Pour une Eglise des pauvres en Amérique latine
Lundi 28 octobre

M. François D’ALTEROCHE

Ayaviri, Pérou

Pendant près de cinquante ans, François D’Alteroche aura mis son enthousiasme et sa générosité au service des pauvres en Argentine et au Pérou. C’est donc tout un condensé de la vie de l’Eglise en Amérique latine que ce «prêtre pour le Tiers-Monde» invite à découvrir dans un témoignage lumineux et stimulant.
La religion, trop compliquée pour les médias ?
Lundi 2 décembre

Mme Isabelle DE GAULDMYN

Paris, La Croix

L’actualité religieuse a été pleine de rebondissements au cours de l’année écoulée. Comment en rendre compte et comment rendre accessible et faire comprendre l’univers symbolique compliqué où elle s’inscrit ? Cette tâche passionnante d’une presse chrétienne n’est-elle pas devenue quasi impossible sans une formation élémentaire nécessaire ?
La discrimination des femmes dans les religions
Jeudi 16 janvier

Mme Lucie VEYRETOUT, docteure en Droit public

DRES Université de Strasbourg

Les droits humains s’appliquent à tous les domaines de la vie sociale jusqu’aux groupements religieux. Cette sensibilité de l’homme d’aujourd’hui à l’égalité et la non discrimination est particulièrement vive en ce qui concerne l’accès des femmes aux fonctions cultuelles dans les religions.
Les représentations du prêtre dans l’Eglise d’hier à aujourd’hui.
Lundi 20 janvier

Mgr Gérard DEFOIS, archevêque, évêque émérite de Sens, Reims et

Les évolutions qui ont marqué le monde et l’Eglise depuis le concile Vatican II ont bousculé les représentations traditionnelles du prêtre héritées du concile de Trente (16ème s.). Tout en étant toujours ordonnés au même ministère dans le sacrement de l’ordre, les prêtres d’aujourd’hui ne sont plus les prêtres de hier ou d’avant hier. Leur vie comme leur service ne sont-ils pas appelés à prendre des formes encore nouvelles et peut-être plus diversifiées, en réponse aux besoins du monde d’aujourd’hui ?

L’ALSACE BUISSONNIÈRE
Comment peut-on être alsacien ?
Jeudi 28 novembre

M. Pierre KLEIN.

Président de Initiative Citoyenne Alsacienne

Pierre Klein nourrit fondamentalement une vision optimiste de l’histoire de France : la nature de ce pays ne se déduit pas au triste jacobinisme réducteur. Le pacte national ne se résume pas à la volonté réductrice et unificatrice. L’unité dans la diversité est parfaitement compatible avec l’habitus républicain. Si l’identité de l’Alsace a été occultée et même déconstruite par le jacobinisme, l’Alsace retrouvera son dynamisme et sa joie de vivre que si la France renoue avec les vraies valeurs de son identité civique et républicaine : justice, liberté et solidarité.
L’Alsace : comment relever les vrais défis suite au référendum
Jeudi 9 janvier

M. Guy-Dominique KENNEL

Président du Conseil général du Bas-Rhin

Suite à l’échec du referendum sur le Conseil unique d’Alsace, il est important de se pencher sur les réponses et les décisions qui peuvent aider la région à répondre au mieux aux défis d’aujourd’hui. Emploi, coopération transfrontalière, éducation, environnement, aides sociales, associations, dépendance, sécurité, autant de domaines, avec d’autres encore, sur lesquels les collectivités doivent gérer des priorités. En clair : comment mener une politique régionale large, concertée, ambitieuse alors que les Alsaciens ont refusé que leur destinée soit pilotée par une seule collectivité ? Les questions sont politiques mais aussi culturelles.
La guerre d’Algérie, regards croisés
Jeudi 30 janvier

M. Yves FREY

Université de Haute Alsace

La guerre d’Algérie qui est une guerre d’indépendance, ne s’est pas déroulée seulement dans la colonie mais aussi dans la métropole. L’Alsace, cependant moins touchée que d’autres régions, fut concernée. Cette guerre fut dure, parfois acharnée, parfois tempérée, mais souvent fratricide, opposant les deux organisations nationalistes, MNA et FLN d’une part entre elles, d’autre part à la police.

La conférence se propose de faire pénétrer dans la réalité de cette lutte clandestine, les lieux, les hommes, les drames et de présenter les réactions de la population alsacienne.
Le camp romain de Strasbourg
Lundi 10 février

Mme Gertrud KUHNLE

Archéologue, Inrap, UMR 7044 “Archéologie et Histoire ancienne : Méditerranée-Europe” (ARCHIMEDE)

La réussite de l’Empire romain est fondée sur une organisation sociétale et militaire bien structurée dans laquelle la légion romaine joue un rôle prépondérant. Après la conquête des territoires et la stabilisation des limites de l’Empire, chacune des légions devient au cours du Ier siècle ap. J.-C. une institution centrale dans l’administration des provinces romaines. Vers 200 ap. J.-C., les légions disposaient au total de trente-trois camps fixes à travers l’Empire. L’un de ces camps a été construit à Strasbourg à la fin du Ier siècle ap. J.-C. par la VIIIe légion Auguste qui l’occupe jusque vers la fin de l’époque romaine. De ce fait, cette légion et son camp ont fortement marqué l’histoire et la topographie de Strasbourg tout en laissant, aux archéologues, des traces lisibles de leur présence.